Des loups: une meute.

Publié le par la louve blanche

Une grande famille
 
Les loups ont une organisation sociale particulière : ils vivent en meute, groupe familial où se définissent de très forts liens interrelationnels (qui domine qui ? qui se soumet à qui ?). C’est une grande famille où s’unissent le mâle et la femelle dominants, les jeunes loups, progénitures du couple, et d’autres loups plus vieux, des frères et sœurs du couple alpha, ou l’ancien mâle dominant devenu trop faible pour assurer son rôle de loup alpha. La meute peut aussi « adopter » un nouveau arrivant, comme l’on a pu observer dans le parc de Yellowstone (cf. « La Revanche Des Loups » de National Geographic). Le loup en question, entrant sur le territoire d’une meute étrangère, se voit en grand danger et se doit de répondre à des longs « test » avant d’être accepter en tant que membre de la meute.
Le clan est généralement constitué de 4 à 8 loups, voire beaucoup plus. Des meutes contant jusqu’à plus d’une vingtaine de loups ont déjà été observés dans les régions nordiques, au climat très froid comme le nord du Canada ou la Sibérie.
 
L'individu dans la meute
 
Chaque loup a son rôle dans la meute. Le couple alpha domine le groupe, et s'efforce chaque jour par un langage corporel défini, tout un code développé d’attitudes, de postures et de mimiques faciales, d’affirmer son autorité. Ils ont leur rôle, guide leur meute à la chasse et possède des privilèges, tels l'accès prioritaire à la nourriture, la reproduction. Ce sont en effet les seuls à se reproduire dans  la meute, ce système instinctif permettant ainsi de réguler les naissances. Sans cette sélection naturelle, les loups seraient en surpopulation, mettant en danger l'écosystème dans lequel ils vivent : menaçant la faune de leur environnement par une prédation trop importante et régulière, ils risqueraient la survie de leur espèce. Et sans prédateur pour réguler les espèces proies, celles-ci seraient en danger de surpopulation, entraînant avec la disparition de la flore, leur extinction. Le fragile équilibre de l'écosystème est totalement bouleversé avec la perte d'un  super prédateur tel que le loup, au sommet de la chaîne alimentaire. Une étude menée à Yellowstone, a prouvée, que la réapparition du loup dans cette région, régulant naturellement les populations de cervidés, a permis à la flore de se développer. Cette explication met en avant certes l’équilibre naturel et fragile de la chaîne alimentaire, et aussi l’importance de la structure sociale hiérarchique chez les loups. Le mâle et la femelle alpha se situe au plus haut de la hiérarchie et occupent un rôle capital dans la meute : ils maintiennent constamment l’esprit hiérarchique par un mode de communications olfactifs, sonores et visuels complexes, et assurent la descendance. Les subalternes ont aussi une place importante : ils s’occupent des louveteaux et nourrissent la louve mère à la lovière.
 
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